GENK –– Le Championnat de Belgique de Kata a eu lieu à Genk le 23 mars. Avec le directeur technique de JV, Dirk De Maerteleire, nous revenons sur cet événement réussi.
« Pour moi, c’était déjà une édition réussie, » dit Dirk. « C’est aussi l’une des premières fois que Judo Vlaanderen est nommé pour organiser et gérer le CB Kata. Nous avons donc fait de la publicité à ce sujet. Surtout pendant les entrainements techniques et katas, mais aussi en ligne sur les réseaux sociaux, etc. Nous avons également frappé à la porte de nos collègues wallons pour faire de la publicité. Tout s’est bien passé. »
Super emplacement
La salle de sport du parc sportif « SportInGenk » a été le lieu de ce CB. « C’était un excellent emplacement », explique Dirk. « Beaucoup de lumière, très spacieux et beaucoup de vestiaires et de parking. Les gens du JC Genk avec Frank Behr et son équipe étaient également là pour nous. Rien n’était trop demander pour bien faire les choses. »
Les participants
Dirk est également satisfait du nombre de participants. « Un nombre record de participants ont répondus présents, de 43 manifestations à 41 démonstrations effectives. Dans les cinq katas seniors, nous avions toujours un podium complet, dans le passé ce n'était pas toujours le cas, mais maintenant ça l’est. Donc très satisfait. Nous sommes sur la bonne voie », affirme le directeur technique. « Après tout, cela signifie que le kata est également en hausse, tout comme le reste du sport récréatif qu'est le judo. »
La qualité était donc au rendez-vous. « En effet, des noms établis s'étaient inscrits, comme les frères jumeaux Gilon, le duo Engelen-Closset, mais il y avait aussi de nouveaux participants. Mais ce qui m'a particulièrement plu, c'est de voir ces jeunes au travail. L’attitude de ces jeunes judokas sur le tapis est très impressionnante. »
Deux équipes Enbu étaient également présentes. « Enbu, le judoshow, est un peu plus difficile à démarrer », explique Dirk. « Nous n'avions qu'une seule équipe à l'exercice libre et une seule équipe à l'exercice imposé. J'espère que cela évoluera un peu plus à l'avenir. Concernant les relations entre couples flamands et wallons, les couples flamands étaient également bien représentés dans cette édition, ce qui n'était pas toujours le cas dans le passé. Je sais qu'un certain nombre de couples ont participé à la préparation du Shodan Shiken, un examen permettant d'avancer dans leurs grades. C’est en fait l’exercice idéal pour cela. Mais aussi d'autres, par simple intérêt ou comme compétiteur de kata. Ce dernier se retrouve logiquement en tête du classement. De nombreux couples flamands ont terminé sur le podium, comme Minnoy-Vandekerckhove, Lips-De Neve, mais de nouveaux venus sont également montés sur le podium, comme Dereere-Depoorter. D’un autre côté, j’ai également remarqué de nombreux autres participants. Le Kata est donc une belle alternative pour les judokas qui ne se soucient plus du shiai ou qui sont sujets aux blessures ou qui ne font plus de shiai pour d'autres raisons. »
Juges
Pour de nombreux juges de kata, ce CB était aussi le baptême du feu pour mettre pleinement à profit leur licence et leurs connaissances récemment acquises. « Je suis très satisfait et fier des juges. C'était l'occasion idéale pour les juges titulaires de licences nationales de se lancer. Ils avaient reçu les katas à l'avance afin qu'ils puissent bien se préparer », explique Dirk. « Et les juges de l'UEJ et de l’IJF des deux ailes étaient prêts à travailler en tant que juges et/ou commissaires, mais c'était aussi pour eux l'occasion de s'entraîner. La collaboration s’est très bien déroulée. D'ailleurs, je suis très satisfait de la collaboration avec mes collègues wallons pour organiser ce Championnat de Belgique. Un grand compliment à Dimitri Nemegaire, Eddy Lamblot et Michel Pongoli, avec qui j'ai eu de fréquents contacts dans les semaines précédentes. »
Entrainement national de kata pour les hauts gradés
Après le CB Kata, il y a eu la formation nationale de kata pour les grades supérieurs, l'édition inaugurale d'ailleurs. « La formation était ouverte à tous à partir du 1er DAN, mais le programme de cette formation se concentre sur les katas pour les grades supérieurs », explique Dirk. « Avec plus d'une cinquantaine de participants, j'ose qualifier cela de succès. Lors de cette première édition, nous avons travaillé ensemble sur le Kime-no-Kata et le Koshiki-no-Kata. Principalement pour affiner la technique de ces katas, mais aussi pour réseauter ensuite et être sur le tapis ensemble, Wallons et Flamands, ce qui était un signal important. Je vois vraiment ce CB Kata comme un pas en avant vers une plateforme nationale de kata, quelque chose que nous organisons depuis la Belgique et que nous voulons continuer à soutenir depuis Judo Belgium des deux côtés de la frontière linguistique. Après tout, sur la scène européenne et mondiale, nous devons rattraper notre retard en matière de kata de compétition. La collaboration des deux ailes au sein de Judo Belgium ne peut que progresser », déclare Dirk.